Je vois trois niveaux d’utilisation de l’ennéagramme :

1 – La vie quotidienne :
éducation des enfants, vie de couple, vie professionnelle.

2 – Le développement personnel :
accepter l’existence de son « travers principal », le nommer et travailler à limiter ses effets.

3 – L’élargissement de la conscience :
par une remise en question de soi. Là, on entre dans une démarche « spirituelle ». Quelle que soit la religion, les croyances, la culture, accepter de mettre un nom sur son côté ombre, et décider de renoncer à fonctionner selon le bon vouloir de son travers principal est une démarche spirituelle. La plupart des auteurs de livres sur l’ennéagramme ne parlent pas ou peu de cet aspect de l’outil ennéagramme. Pourtant, cette dimension spirituelle est à l’origine de la vulgarisation de l’ennéagramme depuis 1970 : Ichazo, Naranjo, Palmer, Rohr, Maïtri, pour ne citer qu’eux, ont une vision « transpersonnelle » de l’homme, dans la lignée de Jung et de Perls, notamment.