L’ennéagramme est avant tout un outil de développement personnel. Il sert donc à mieux se connaitre. Prendre conscience de ses schémas répétitifs, de ses automatismes. Cela permet surtout de comprendre ce qui nous motive à avoir de tels comportements. Ces derniers d’ailleurs ne sont pas toujours au service de notre épanouissement. La force de l’ennéagramme, c’est qu’il nous permet petit à petit d’aller au-delà des prises de conscience en nous procurant des clefs pour changer, pour évoluer, pour nous libérer de nos automatismes.

C’est aussi un formidable outil au service de nos relations. L’ennéagramme nous aide à mieux comprendre l’autre de son point de vue, et ainsi améliorer notre vie relationnelle et notre communication avec notre entourage. L’impact le plus puissant c’est que cela permet fortement d’augmenter nos tolérances aux comportements et profils de personnalité qui avaient tendance à nous agacer.

Avec prudence, l’ennéagramme peut être utilisé comme une aide pour réfléchir à son orientation de carrière.

De façon générale, l’ennéagramme s’avère très utile dans la sphère familiale : l’éducation de ses enfants, la vie de couple, notre posture de parent, l’enjeu des dynamiques et des relations au sein d’une fratrie, etc.

L’ennéagramme peut être très aidant pour les personnes amenées, à titre individuel, à prendre des responsabilités dans une organisation : gestion d’une équipe, gestion de projets, gestion des conflits, etc.

Toujours au niveau des organisations, l’ennéagramme est outil pertinent pour restaurer, améliorer ou augmenter la cohésion d’une équipe. C’est une typologie qui aide, en complément d’autres outils, à gérer du stress voire du burn-out ou plus généralement des problématiques de bien-être au travail. C’est un outil qui trouve sa place dans une politique de développement des compétences des travailleurs. À ce titre, l’ennéagramme est autant pertinent dans le secteur privé, public que social.

Enfin, dans le secteur non marchand, il peut s’avérer très utile en soutien aux personnes qui ont une mission de relation d’aide : cpas, hôpitaux, maisons de repos, monde carcéral, l’enseignement, etc. Dans ces métiers d’aide, l’outil principal est avant tout le travailleur social en lui-même, qui sera mieux à même d’exercer son métier en se connaissant personnellement et en étant à même d’adapter sa propre posture pour mieux aider l’autre. Il ne s’agit donc nullement de former les travailleurs du non-marchand à utiliser l’ennéagramme pour classer/typer les personnes avec lesquels ils travaillent.